Pour sa première exposition à la galerie Jean Brolly, Paul Armand Gette nous dévoile quelques « effets et conséquences de la mécanique des fluides » à propos d’Aphrodite, d’Arthémis et de quelques nymphes.
La fascination de Paul Armand Gette pour le corps féminin s’exprime dans cette exposition par la présentation surdimensionnée d’une Aphrodite de Cnide associée à une roche volcanique maculée d’un coulis de fruits rouges et à une coupe en cristal spécialement réalisée pour l’occasion. Le jour du vernissage, cette coupe est utilisée par l’artiste pour une performance avec la participation de Tomoko Sengoku, et une apothéose des fraises est offerte. La métaphore est au cœur de ce dispositif. L’artiste opère un glissement subtil vers la sexualité féminine. D’autres rapprochements se feront entre des corps dénudés et des éruptions volcaniques, phénomènes incontrôlables de la nature ou encore des chutes d’eau en cascade, symbole du débordement.
Expert en minéralogie et en botanique, Paul Armand Gette perturbe tous nos repères par toutes ses analogies. Son œuvre se situe à la lisière entre art et science, art et nature et il prend plaisir à nous plonger dans un univers poétique où la démystification est de rigueur. Il nous invite pour notre plus grand bonheur à un embarquement pour un voyage plein de surprises où la mythologie et la beauté du corps féminin rencontrent les sciences de la Nature.