Felice Varini engage la peinture dans l’espace architectural à partir d’un point de vue déterminé.
Ce point de vue est en quelque sorte l’origine et le lieu où la figure tracée, la peinture, s’organise, trouve son sens.
Ceci n’exclut pas l’intérêt des autres points de vue possibles dans le lieu d’exposition, à partir desquels la figure apparaît désorganisée, fragmentée.
C’est un travail sur la perception de l’espace : il parle de la réduction des trois dimensions de l’espace réel aux deux dimensions de l’image rétinienne.
Le point de vue est le point particulier où il y a homothétie de la peinture réelle et de l’image rétinienne.