« I am an artist who makes a grey painting ». Alan CharltonAlan Charlton présente pour sa première exposition à la galerie Jean Brolly, des peintures de la série Outline paintings.
Fidèle à un principe élaboré à la fin des années 60, Alan Charlton poursuit avec une même exigence, une démarche que l’on pourrait rapprocher de celle des minimalistes : mise à distance de toute narration et valorisation du processus d’élaboration de l’œuvre.Tel un artisan, il apporte un soin tout particulier à la fabrication du châssis et à la tension de la toile, comme pour exercer un parfait contrôle sur cet « objet » à 3 dimensions. Chaque toile est en effet pensée, élaborée à partir d’un module de 4,5 cm correspondant à la largeur des tasseaux utilisés pour ses châssis. La couleur grise (gris toujours uniques en raison du dosage de plusieurs couleurs) qu’il applique en plusieurs couches de manière uniforme, en prenant soin de toujours laisser apparaître la texture de la toile, couvrira la totalité de la surface plane et de ses côtés.
De ce fait, malgré une apparence mécaniste, tous ces points évoqués sur sa méthode de travail l’éloignent des pratiques minimalistes américaines.
Dès ses premières séries Square hole Paintings (1969), Slots Paintings (1971) ou encore les Channel Paintings (1972), les entailles dans les châssis ou les vides aménagés d’une largueur de 4,5 cm laissent voir le mur, l’intégrant ainsi à l’œuvre. Avec la peinture présentée à la galerie, Alan Charlton met encore plus en évidence le rapport profond que cet « objet/peinture/sculpture » entretient avec l’espace et le mur qui lui sert de support.
L’artiste interviendra directement sur le mur en peignant autour d’une toile classique, une bande d’un gris identique, laissant entre les deux éléments peints une large bande en réserve (le mur) jouant ainsi sur la représentation de l’encadrement.
Fidèle à un principe élaboré à la fin des années 60, Alan Charlton poursuit avec une même exigence, une démarche que l’on pourrait rapprocher de celle des minimalistes : mise à distance de toute narration et valorisation du processus d’élaboration de l’œuvre.Tel un artisan, il apporte un soin tout particulier à la fabrication du châssis et à la tension de la toile, comme pour exercer un parfait contrôle sur cet « objet » à 3 dimensions. Chaque toile est en effet pensée, élaborée à partir d’un module de 4,5 cm correspondant à la largeur des tasseaux utilisés pour ses châssis. La couleur grise (gris toujours uniques en raison du dosage de plusieurs couleurs) qu’il applique en plusieurs couches de manière uniforme, en prenant soin de toujours laisser apparaître la texture de la toile, couvrira la totalité de la surface plane et de ses côtés.
De ce fait, malgré une apparence mécaniste, tous ces points évoqués sur sa méthode de travail l’éloignent des pratiques minimalistes américaines.
Dès ses premières séries Square hole Paintings (1969), Slots Paintings (1971) ou encore les Channel Paintings (1972), les entailles dans les châssis ou les vides aménagés d’une largueur de 4,5 cm laissent voir le mur, l’intégrant ainsi à l’œuvre. Avec la peinture présentée à la galerie, Alan Charlton met encore plus en évidence le rapport profond que cet « objet/peinture/sculpture » entretient avec l’espace et le mur qui lui sert de support.
L’artiste interviendra directement sur le mur en peignant autour d’une toile classique, une bande d’un gris identique, laissant entre les deux éléments peints une large bande en réserve (le mur) jouant ainsi sur la représentation de l’encadrement.